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BOEUF DE COUTANCIE

Inspiré des modes d’élevage japonais, celui de Coutancie propose, en plein cœur de la Dordogne, une viande d’exception à la fois tendre et persillée.

Lorsqu’on l’interroge sur le Bœuf de Coutancie, Charles Dufraisse a les yeux qui pétillent. Ce grand érudit du bœuf à l’échelle mondiale est avant tout passionné de bovins avant de l’être de son propre élevage.

Il y a une trentaine d’années, l’homme a fait le tour du monde. Des grands élevages extensifs d’Amérique du Sud (Argentine, Uruguay, Paraguay…) aux états-Unis et au Canada, en passant par l’Australie et le Japon, cet éleveur découvre  au Japon le  « bœuf de Kobe ». Un bœuf ultragras nourri, dit-il, à la bière et massé avec de la paille de riz imbibée d’alcool. 

Après avoir passé leurs premières années (quatre à six ans) dans les prairies du Limousin, les animaux arrivent à Coutancie pour un régime très spécial. Il dure six mois contre trois dans le circuit traditionnel. Inspiré de la méthode japonaise, l’élevage du Bœuf de Coutancie préconisait dans un premier temps une alimentation riche en bière (3 litres par jour) et des massages de la bête à l’aide de brosses automatiques.  La bière a été remplacée par du maïs fermenté qui apporte de l’alcool et des levures. Cette nourriture équilibrée et très énergétique donne une viande bien persillée. D’autant plus que cet élevage ne propose que des génisses. Elles sont en effet plus grasses que les mâles et donc préférées des bouchers. 

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